Panier de cueillette sauvage début mars

Mon panier de cueillette sauvage début mars

Nous sommes début mars et je vous montre mon panier de cueillette sauvage rempli de plantes comestibles ! Le printemps est à nos portes et ça pousse de partout !

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Voici les plantes de mon panier de cueillette sauvage

La lampsane (Lapsana communis)

Ses feuilles font de bonnes salades quand on les cueille tôt, avant que la plante ne monte. Plus tard, elles deviennent trop amères. Mais au printemps les feuilles sont fines et ont une consistance très agréable. Vous reconnaissez leur forme qui ressemble à un poisson mangé par un chat : il ne reste que la tête et quelques arrêtes.

Le lierre terrestre (Glechoma hederacea)

J’en ai trouvé de toutes petites pousses avec, sur l’une d’elles déjà une fleur violet clair ! Le lierre terrestre est une plante aromatique au goût mentholé, citronné et boisé que j’aime particulièrement pour parfumer le fromage frais.

La laitue vireuse (Lactuca virosa)

Cette laitue, il faut la manger très jeune, car sinon elle devient trop riche en latex et trop amère. Les laitues se reconnaissent par leur nervure centrale finissant en crête aiguë, dressée de poils piquants. Jeunes, les feuilles ressemblent à de la salade à couper qu’on peut semer dans le potager.

Pâquerette dans mon panier de cueillette sauvage

Le pissenlit (Taraxacum officinalis)

Profitez-en, en ce moment il y a des rosettes de pissenlit magnifiques et abondantes ! On va se faire de belles salades ! J’aime y ajouter des oeufs durs, petits cubes de pommes, de l’oignon rouge et des noix. Mais les premières fleurs de pissenlit pointent leur nez aussi. Bientôt la confiture et le vin de pissenlit !

La cardamine hérissée (Cardamine hirsuta)

Elle fait de belles rosettes qui sont déjà en fleurs ! La cardamine hérissée est une des premières plantes annuelles à faire leur cycle en début de saison. Son goût est proche de la roquette ou du cresson et j’en fais d’excellentes salades !

L’oseille des prés (Rumex acetosa)

Acidulée comme l’oseille des jardins, je trouve déjà de belles rosettes d’oseille des prés. Ses feuilles sont lisses, sans dents et ont deux lobes pointant vers le bas à la base du limbe (la partie plate de la feuille). Je l’utilise pour rehausser le goût d’une salade ou d’une sauce froide ou pour accompagner le poisson, les oeufs et dans les soupes.

La primprenelle (Sanguisorba minor)

J’en ai trouvé de toutes petites feuilles encore repliées en « éventail ». Les feuilles de primprenelle ont un goût de concombre et je les utilise pour parfumer des sauces au yaourt, type tztaziki, dans les salades et sur les légumes vapeur. Je la trouve au bord des chemins dans des endroits bien ensoleillés.

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La mâche sauvage (Valerianella locusta)

Les petites rosettes sont les mêmes que celles qu’on trouve chez le maraîcher, un peu plus petites mais tellement délicieuses ! Aucune amertume chez la mâche sauvage.

L’alliaire (Alliaria petiolata)

Les feuilles d’alliaire ont un goût d’ail et une petite saveur qui rappelle la moutarde ou le chou. J’adore l’utiliser dans du beurre à l’alliaire, des pestos, des salades et petites sauces.

Le gaillet gratteron (Galium aparine)

C’est le tout début et le gaillet est encore petit et tendre. J’en utilise les pousses, c’est à dire les 2 à 4 centimètres du haut de la plante qui a des crochets encore peu développés. Après ces derniers deviennent rigides et c’est grâce à eux que la plante s’accroche aux vêtements. Le gaillet gratteron est riche en vitamines et minéraux et son goût est agréable. Je l’ajoute haché à mes salades, je l’intègre aux légumes cuits et l’incorpore cru dans mes smoothies. Une infusion froide au gaillet gratteron donne un goût de banane à l’eau !

L’ail caréné (Alium carinatum) et l’ail des vignes (Allium vineale)

Deux plantes qui ressemblent beaucoup à la ciboulette. Cette dernière à les feuilles cylindriques alors que l’ail caréné a les feuilles plates et l’ail des vignes semi-cylindriques. Ils s’utilisent de la même manière pour parfumer d’innombrables plats d’un parfum aillé. Sur le bord des chemins leurs feuilles se distinguent des autres herbes par leur couleur bleutée.

La pâquerette (Bellis perennis)

J’ai rempli à moitié un petit bocal de fleurs de pâquerettes. Je les utilise pour décorer mes assiettes et pour les mettre en plus grande quantité dans les omelettes et les cakes salés ou sucrés. Les fleurs ont un goût fruité, légèrement acidulé et légèrement amer. Plus tard, quand il y en aura en abondance, j’en cueillerai pour me préparer un macérat huileux de fleurs de pâquerette pour les soins de la peaux. Pour les fleurs j’emporte souvent des petits bocaux pour qu’elles ne se perdent pas dans mon panier de cueillette sauvage.

Le cerfeuil des bois (Anthriscus sylvestris)

Déjà une première tige qui se pointe avec des fleurs en boutons ! Il y a parfois des éclaireurs comme ça, même si c’est plutôt courant avril que le cerfeuil des bois est en pleine fleur. Pas facile à identifier avec certitude, car proche de plantes mortelles, j’ai mis des années avant d’oser en cueillir. Mais maintenant les feuilles me servent tout l’hiver et printemps. Leur goût est proche de celui du persil et un passe-partout en cuisine !

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L’ortie (Urtica dioïca)

La reine des plantes sauvages comestibles ! J’en cueille les pointes (avec des gants), c’est à dire les 6 à 8 feuilles du haut de la plante et je les utilise en pesto, soupe, gratin, façon épinards, quiche etc… Les feuilles d’ortie, une fois cuites, ne piquent plus. Aussi, si vous les hachez finement ou que vous les mixez comme dans un pesto, elles ne sont plus urticantes. Il suffit de casser les poils. Intégrez l’ortie dans vos menus, elle est reminéralisante par sa richesse en minéraux et elle contient beaucoup de protéines !

Le lamier (Lamium ssp., ici Lamium maculatum)

J’utilise le lamier comme l’ortie même si son goût est bien plus boisé et s’approche parfois d’une saveur de champignon. La lamier ressemble à l’ortie sans piquer et se distingue par ses fleurs blanches, violettes ou jaunes selon les espèces. La cueillette peut être très abondante car le lamier est répandu.

Le plantain (Plantago lanceolata)

Dernier spécimen de mon panier de cueillette sauvage : le plantain ! Facile à reconnaître par ses nervures parallèles bien marquées et très commun au bord des chemins, dans les prairies et les pelouses, le plantain est un classique de la cuisine sauvage. J’en ai trouvé des feuilles encore petites mais bientôt il y en aura en abondance ! Je les utilise souvent en pesto en mélange avec des feuilles d’oseille des prés. Ou alors je les ajoute hachées à mes salades, légumes cuits ou omelettes. Si vous vous êtes fait piquer par des orties, appliquez deux feuilles écrasées sur la piqûre qui sera instantanément apaisée.

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2 thoughts on “Mon panier de cueillette sauvage début mars

  1. Bonjour, la potentille est elle comestible s’il-vous-plaît plaît ?
    Merci pour tout votre partage de connaissance !!!

    1. Les très jeunes feuilles de nombreuses potentilles sont comestibles mais elles deviennent vite trop astringentes, amères et coriaces pour être agréables. Les rhizomes de la potentille ansérine (Potentilla anserina) et de la tomentille (Potentilla ereceta) ont été consommées en prériode de disette, après ébullition dans plusieurs eaux pour retirer le côté astringent.

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