Dans cette deuxième partie, il est question des conserves de plantes sauvages comestibles qui nous permettent de manger des plantes sauvages pendant tout l’hiver : confitures, sirops, compotes, plantes lactofermentées, boissons aux plantes etc…
Dans une première vidéo je vous parlais de tout ce qui concerne les plantes sauvages séchées en cuisine. Vous pouvez la consulter ici.
Transcription texte de la vidéo
Aujourd’hui je vais vous parler de toutes les conserves de plantes que l’on peut faire tout au long de l’année. Je vous ai déjà fait une vidéo sur les plantes séchées et aujourd’hui on va regarder plus particulièrement ce que l’on peut faire comme conserves et boissons, sirops, compotes, confitures et cetera. Bon, je dis « tout » mais en fait c’est un petit exemple de tout ce qu’on peut faire.
Confiture de cynorrhodon
Alors, commençons par tout ce que l’on peut faire avec les fruits. Alors, personnellement ne suis pas très sucrée. J’évite de manger trop de sucre et du coup je ne fais pas énormément de confitures. Là j’ai deux exemples de confitures. L’une c’est la confiture de cynorrhodon, donc le fruit de l’églantier, ça c’est super bon. Le fruit de l’églantier est très riche en vitamine C, c’est un peu acidulé, très très bon.
Confiture de figues de Barbarie
Quand j’étais allée dans le Sud j’ai ramassé des figues de Barbarie et j’en ai fait de la confiture.
Gelée de pétales de coquelicot
Là, vous avez de la gelée que j’ai faite avec des pétales de coquelicot. Donc les pétales de coquelicot je les ai fait infuser dans de l’eau et avec cette eau j’ai fait la gelée en mélangeant avec du sucre, un peu de citron et de l’agar agar pour gélifier.
Gelée et sirop de baies de sureau noir
J’ai fait la même chose, une gelée, avec les baies de sureau. Je les passe au moulin à légumes pour enlever les grains et puis du coup j’ai mon jus et je le transforme ou en gelée ou en sirop. J’aime particulièrement le sirop, il est super bon au au niveau goût : je le mets sur des yaourts, sur des fromages blancs, avec des pâtisseries. Et en même temps, comme il est très riche en antioxydants c’est très bien d’en prendre, même pur comme ça, quand vous avez un début de grippe. Ca va aider à chasser la grippe.
Compote de mûres
Qu’est-ce que j’ai d’autre? Ah oui… comme je n’aime pas beaucoup le sucre je vais plutôt faire des compotes. Donc là j’ai fait une compote de mûres, de mûres sauvages, tout simplement. Donc je fais cuire les mûres, je les mets très chaudes dans le bocal. Je visse tout de suite le couvercle, je retourne et comme ça j’ai mon stock de mûres.
Compote de cenelles
Je fais aussi d’autres compotes sous le même principe. Donc ici j’ai fait un mélange de poires et cenelles, donc les fruits de l’aubépine. Je fais cuire les cenelles, je les passe au moulin à légumes pour enlever les noyaux et je mélange avec de la poire. Je mixe tout ça et je mets chaud dans les bocaux, je retourne tout de suite, pour que ça fasse un vide d’air et que ça se conserve bien.
Compote aux figues de Barbarie
Pareil là, j’ai fait un mélange de pomme et de figues de Barbarie. Cette compote a une superbe couleur rose vif.
Sirop de fleurs d’aubépine
On a parlé du sirop de baies de sureau, vous pouvez bien sûr faire du sirop de fleurs de sureau. Alors ici je n’en ai pas, mais j’ai un petit reste de sirop d’aubépine. J’ai fait un sirop avec les fleurs d’aubépine. C’est très bon, avec petit goût d’amande, ça ressemble un petit peu à l’orgeat. C’est pour ça qu’il n’y en a presque plus.
Vin de noix et vin d’épine
Venons aux boissons. Vous avez là du vin de noix, et du vin d’épine. Ce sont des macérations de plantes dans du vin. Pour le vin de noix, j’utilise des noix vertes pour le vin d’épines j’utilise les jeunes pousses d’épine noire, c’est le prunellier. On utilise les jeunes pousses au mois de mai avec les jeunes feuilles. On prend les feuilles, on les
met dans du vin et on laisse macérer en ajoutant de l’eau de vie. Après on filtre, on mélange avec du sucre et ça se
garde longtemps. Ces vins se bonifient avec le temps.
Prunelles lactofermentées
Vous avez ici aussi mes essais de lactofermentation. Donc là ce sont les fruits de prunelier que j’ai mis dans une saumure de trente grammes de sel pour un litre de d’eau. Ca fermente doucement et ça permet de garder les prunelles. J’utilise les prunelles lactofermentées surtout dans les vinaigrettes. En fait j’écrase les prunelles et je fais ma ma vinaigrette avec. C’est comme ça que je préfère.
J’ai aussi, toujours avec des prunelles, préparé des sortes d’olives. J’ai fait une saumure plus forte en sel, j’ai juste laissé les prunelles dedans pendant pendant quatre ou cinq jours et après j’ai enlevé la saumure et j’ai versé de l’huile d’olive. Donc ça s’utilise plutôt comme des olives et ça se garde très bien.
Qu’est-ce que j’ai d’autre? Bien sûr j’ai mes noix, un super stock de noix. Le noyer juste à côté il a super bien donné, ça fait plaisir.
Farine et café de glands
Et là j’ai mes glands que j’ai transformés en farine et en café de gland. Je vous ai fait plusieurs vidéos sur les glands. Je je vous invite à les regarder. Donc la farine est faite à base de glands que j’ai d’abord lessivés. Parce que vous savez
peut-être que les glands ne sont pas bons comme ça, quand on les goûte. Il y a énormément de tanins dedans. Donc il faut d’abord les lessiver pour enlever les tanins. Il y a différentes méthodes pour ça. J’ai la chance d’avoir la Loire à côté et je lessive les glands en les baignant pendant une semaine dans la Loire. Le courant emporte les tanins. Après j’ai fait sécher les glands et je les ai broyés pour faire de la farine.
J’ai utilisé une autre partie des glands pour les torréfier. Je ne sais plus si je l’ai fait à la à poêle ou au four. On peut
faire l’un ou l’autre. Après torréfaction, je les ai broyés. Et j’utilise ça en café. C’est très sympa, il y a ce goût torréfié du café en étant moins fort bien sûr que le café. En plus, ça ne contient pas de caféine.
La congélation
Alors personnellement j’utilise peu la congélation, mais juste un exemple avec les prunelles. J’ai profité de branches qui avaient été coupées à l’automne pour récupérer les prunelles qui étaient dessus. C’était avant les gels. Vous savez certainement que l’âpreté des prunelles disparaît avec le gel. Comme il n’était pas encore passé dessus j’ai mis les prunelles au congélateur. Je n’ai pas eu le temps tout de suite de m’en occuper, alors ils sont toujours au congélateur, donc je vais pouvoir en faire de la compote là prochainement.
Sinon, en ce qui concerne la congélation, vous pouvez aussi prendre des feuilles fraîches d’aromates sauvages (Ail des ours, cerfeuil des bois, lierre terrestre etc.), comme vous pourriez prendre du persil, les hacher et les mettre au congélateur. Moi-même j’utilise peu la congélation mais sachez que vous pouvez congeler des feuilles fraîches hachées que vous pourrez utiliser en aromate. Et bien sûr congeler aussi les fruits.
Des conserves de plantes sauvages comestibles pour toute l’année
Voilà vous voyez, on peut faire plein de conserves de plantes ci je ne vous donne que quelques exemples. J’adore vraiment toute cette variété et puis surtout que l’on puisse, en plein milieu de l’hiver, avoir recours à plein de plantes qu’on a transformé tout au long de l’année. Avoir un petit goût d’été qui revient, un petit goût d’automne alors que dehors il fait froid et humide ou qu’il neige, c’est vraiment agréable !
Si vous voulez en savoir plus sur les plantes séchées j’ai fait une vidéo à part pour en parler. Parce qu’il y a tellement de choses à dire sur les réserves et conserves de plantes que l’on peut faire tout au long de l’année.
Retrouver une information en utilisant la fonction « recherche »
Sur mon site https://plantes-sauvages-comestibles.com vous avez plein d’articles sur une multitude de plantes différentes où je parle aussi de toutes ces préparations. Donc allez y faire un tour et surtout utilisez la fonction « recherche ». Quand vous êtes sur mobile, allez tout tout en bas des articles, vous avez une fonction de recherche. Vous mettez « cynorrhodon » par exemple et puis ça va vous montrer tous les articles où j’en parle. Et quand vous allez sur mon site depuis un ordinateur, la fonction recherche est en haut à droite, il y a une petite loupe ou une croix. Comme ça vous pouvez retrouver toutes les informations.
J’espère que cette vidéo vous a plu et qu’elle vous donne des idées pour bien faire vos cueillettes tout au long de l’année. Je vous invite à vous abonner, à partager la vidéo avec vos amis qui pourront être intéressés et je vous dis à très bientôt dans une nouvelle vidéo.
Bonjour,
Combien de grammes de sel pour 1 litte d’eau, pour les prunelles à consommer comme les olives, s’il-vous-plaît ?
Merci pour toutes ces recettes simples ! Ça permet de se lancer 🙂
Je mets les prunelles dans une saumure à 10% (100g de sel pour 1 litre d’eau) pendant 5 à 7 jours pour la recette « d’olives ».
Une fois encore, le plaisir de vous retrouver Nathalie, d’écouter tous vos conseils qui me permettent
de connaitre plus de plantes et de fruits à conserver !!!
Et le plaisir aussi de vous écouter, votre calme, votre passion sont communicatifs !!!
Je file, un chausson à la crème d’amandes est cuit et demande à etre sorti du four !
Le bonjour du Périgord pluvieux aujourd’hui encore.
Hmmm ! Parfumé à la reine des prés ?
Je fais également une gelée avec les fleurs de pissenlits. J’ai congelé de l’alliaire hachée avec de l’huile d’olive.
C’est vraiment chouette f’itiliser Des produits du jardin en plein hiver. Hier soir, nous avons mangé des raisins que j’avais simplement stérilisé dans de l’eau légèrement sucrée. Des raisins de mes vignes, bien sûre et c’ Est le bonheur 👍
Bonne journée