Le noisetier, Corylus avellana, est un arbuste bien de chez nous. Il est présent dans notre partie du globe dès le tertiaire, l’ère géologique qui s’étend de 66 millions d’années à 2,5 millions d’années avant notre ère. C’est une des rares espèces qui a survécu depuis ces temps-là.
Ce qui veut dire que le noisetier était déjà bien installé avant même que l’espèce humaine apparaisse. Cette dernière a vite appris à le connaître et à l’utiliser. La fréquence à laquelle les archéologues ont retrouvé des noisettes dans des restes de repas lors de fouilles préhistoriques montre que les noisettes constituaient une nourriture importante pour les hommes du paléolithique. Mais dans le noisetier, il n’y avait sûrement pas que les noisettes qu’ils mangeaient…
L’arbuste ou le petit arbre qu’est le noisetier (je vous laisse découvrir la différence entre arbre et arbuste dans mon article sur le prunelier) fait la plupart du temps 3 à 4 mètres de haut mais il peut atteindre jusqu’à 8 mètres. Il fait partie de la famille des Bétulacées qu’il partage avec les bouleaux, les aulnes, le charme etc.
Le noisetier : commun et accessible
C’est une plante des forêts de feuillues au sous-bois clair, des lisières et clairières et des haies. Il fait aussi partie des forêts de recolonisation sur des terrains abandonnés par l’agriculture. Il aime la lumière mais supporte de l’ombre. Encore aujourd’hui, il est très commun dans notre paysage, nous offrant sans prétention ses bienfaits, accessibles à tous.
Le noisetier n’a pas la fierté d’un arbre qui porte son houppier au bout d’un tronc unique. Il est plus convivial, humble et abordable. Souvent, de multiples tiges partent d’une souche commune. En effet, le noisetier, est capable d’émettre de nombreux rejets à partir de la souche ou des bourgeons des racines. L’écorce est brune, lisse et porte des lenticelles horizontales blanchâtres. Les rameaux sont pubescents et ont parfois un aspect rougeâtre par les poils qui portent cette couleur.
Feuilles alternes et velues
Dans d’autres articles, j’ai déjà parlé de feuilles alternes. Si vous voulez un exemple très net de feuilles alternes, observez un rameau de noisetier. Une feuille à droite, un peu plus loin une feuille à gauche, un peu plus loin une feuille à droite, un peu plus loin une feuille à gauche et ainsi de suite…
Les feuilles sont arrondies. Elles partent à la base du pétiole en forme de cœur et finissent en pointe aigue. On parle de feuilles doublement dentées : le pourtour de la feuille a de grandes dents qui elles-mêmes sont finement dentées. Quand vous retournez une feuille, vous vous apercevez que le dessous est plus clair, plus blanc, que le dessus et que les nervures sont saillantes de ce côté qui est souvent aussi plus velu que le dessus. Notez qu’il est typique du noisetier que le pétiole soit velu.
Fleurs mâles et femelles séparées
Vous rappelez-vous ce qu’est une plante monoïque ? Le noisetier en est une, vous vous en doutez. C’est une plante qui possède des fleurs unisexuées mâles (à étamines) et femelles (à pistils) en des endroits différents, mais sur le même pied.
Une fleur « classique », comme une rose, une violette ou une mauve, porte les organes mâles et femelles sur la même fleur. Les plantes monoïques quant à elles, ont des fleurs mâles et femelles distinctes, mais elles se trouvent quand même sur le même pied. Ce n’est pas le cas pour les plantes dioïques : ici un pied porte uniquement des fleurs femelles et un autre uniquement des fleurs mâles (c’est le cas de l’ortie, des saules, du houblon…).
Mais revenons au noisetier. Dès le mois de janvier (jusqu’en mars), il se met à fleurir. De loin, on distingue ses chatons mâles regroupés par 2 à 4 qui retombent des rameaux. Ils sont bruns-gris au départ pour devenir jaunes, remplis de pollen. Ils offrent la première nourriture de l’année aux les abeilles mais apportent aussi le premier pollen qui peut provoquer des allergies chez les personnes sensibles.
Sur le même arbuste, il faut regarder de près pour apercevoir les fleurs femelles. Elles sont cachées dans des enveloppes écailleuses et se distinguent des bourgeons des feuilles uniquement par les stigmates rouges qui dépassent. Fleurs mâles et femelles apparaissent bien avant les feuilles. Et qui observe bien aura remarqué que les chatons s’étaient déjà formés l’été d’avant (!). Tout au long de la fin de l’été et de l’automne ils attendent patiemment leurs jours de gloire au fin fond de l’hiver…
Les noisettes
Mais ce qui est le plus connu ce sont bien les fruits qui mûrissent dès le mois de septembre. Qui n’aime pas les noisettes ?! Botaniquement, on parle d’un akène (fruit sec) doté d’un péricarpe ligneux (la coque) contenant une graine (la noisette).
Le fruit est protégé, avant maturité complète, par une enveloppe de petites feuilles incisées en forme de cloche : l’involucre de bractées. On peut aussi imaginer un casque sur la tête de la noisette… C’est sûrement l’image qu’a eu celui qui a donné son nom latin au noisetier : « Corylus » vient de corys, casque en grec. Le nom d’espèce « avelana » évoque la région montagneuse d’Aveline où abonde le noisetier. Dès que la noisette est mûre, elle quitte son casque et tombe à terre.
Jeux de noms autour du noisetier
Tant que l’on parle de noms : le noisetier est aussi appelé coudrier. Des noms de lieux-dits comme « Coudray » témoignent de leur présence. Preuve de la grande importance de la noisette : le mot huile, ol, (oil en anglais, Öl en allemand) vient de olanier qui veut dire noisetier en occitan. En effet, on extrait des noisettes une excellente huile, utilisée en cuisine, en cosmétique et qui servait jadis de vermifuge. Une culture de noisetiers s’appelle une noiseraie. Aujourd’hui, les noisettes sont principalement cultivées en Turquie, en Italie et aux Etas Unis.
La noisette nourrit
La noisette n’est pas uniquement excellente au goût, c’est une petite bombe nutritive. Elle contient autour de 60% de lipides et cela sous forme de « bonnes huiles ». En effet, elle ne contient que peu d’acides gras saturés mais surtout des acides gras monoinsaturés et même quelques d’acides gras poly-insaturés. Elle est de ce fait proche de l’huile d’olive dans sa composition.
Elle contient, de plus, 14-16 % de protéines, ce qui est beaucoup, ainsi que des quantités assez importantes de minéraux et oligoéléments : cuivre, manganèse, magnésium, phosphore, fer, zinc, potassium, calcium… Elle est également riche en vitamines E et B1. Pas étonnant que les hommes préhistoriques avaient déjà repéré ce trésor nourrissant !
Le noisetier fertile
Le noisetier a longtemps été mis en lien avec la fertilité, le plaisir et la puissance sexuelle. Un automne plein de noisettes allait apporter une année pleine d’enfants. Avec l’arrivée du christianisme, ce genre de considération est devenue tabou. Cependant, Hildegarde de Bingen, la fameuse bénédictine et herboriste du 12ième siècle, conseillait toujours les chatons de noisetier contre l’impuissance.
Chatons sudorifiques et coupe-faim
Les chatons sont riches en protéines (jusqu’à 20%), calcium, magnésium, silicium, phosphore, potassium, vitamines B1, B2 et E, acide salicylique (l’aspirine en est un dérivé) et acides gras essentiels. Ils sont sudorifiques et, pris en infusion 20 minutes avant le repas, couperaient l’appétit.
Les feuilles : excellent stimulant veineux
Cependant, un autre trésor se cache dans les feuilles du noisetier. Ils sont un excellent stimulant veineux et anti-œdémateux (aident à dissiper les œdèmes). Les feuilles peuvent être utilisées en remplacement de l’hamamélis contre les varices, jambes lourdes, hémorroïdes, troubles circulatoires et les rétentions d’eau dans les jambes (œdèmes), provoquées par une mauvaise circulation.
En effet, c’est l’usage d’hamamélis qui s’est répandu pour traiter ce genre d’affections. Mais pourquoi faire venir une plante d’Amérique ou de Chine si on a le noisetier sous la main ? !
Les noisettes, quant à elles, étaient utilisées comme vermifuge ainsi que leur huile qui est excellente pour les soins de la peau.
Le bois de noisetier aux multiples usages
Le noisetier a un bois souple et résistant. Les rameaux sont utilisés en vannerie pour confectionner des paniers. On en fabrique des piquets, des cercles de tonneaux, des manches d’outils et des arcs. Les baguettes des sourciers sont la plupart du temps taillées dans des branches de noisetier. Celles-ci agiraient d’ailleurs comme paratonnerre. Le bois du noisetier est en outre un bon bois de chauffage.
Mais qu’est ce que l’on peut donc manger dans le noisetier à part des noisettes ?
Feuilles
Au printemps, dès que les feuilles sortent de leurs bourgeons, quand elles sont encore tendres, on peut les ramasser pour les utiliser, hachées, en salade. Elles se cuisinent également avec d’autres feuilles en quiche, farce, dans les soupes, pistous etc. Vous pouvez les blanchir (c’est-à-dire plonger quelques instants dans de l’eau bouillante) et farcir chaque feuille. Je verrais bien un fromage frais à la ciboulette et aux noisettes grillées pour la farce. Une cuillerée sur chaque feuille que l’on roule et que l’on fait tenir si besoin avec un cure-dent (en branche de noisetier !). Séchées, les feuilles servaient pour couper le tabac. On doit aussi pouvoir les mélanger, séchées et broyées, à de la farine comme le faisaient les hommes préhistoriques avec les feuilles d’orme.
Chatons
En hiver, les chatons peuvent apporter un peu de fantaisie à nos assiettes : trempés dans du chocolat, elles donnent de bonnes friandises. On peut cependant aussi mettre à profit leur haute teneur en protéines en les faisant sécher et réduire en poudre. Il s’agit alors d’incorporer cette poudre dans de la farine pour l’utiliser dans des galettes, chapatis, pains et pâtisseries.
Noisettes
Pour ce qui est des noisettes, vous les avez sûrement déjà souvent utilisées dans votre cuisine : entières ou en poudre, fraîches ou grillées, sous forme de purée (si vous ne connaissez pas, je vous conseille vivement de goûter à la purée 100% noisette que vous trouvez en magasin bio, j’en raffole !) ou même en boisson végétale. On trouve les noisettes dans les gâteaux, des pains, même dans des saucissons, dans le pralin de pâtisseries et de desserts, dans des glaces, le chocolat, dans des pâtes à tartiner etc. Attention, car beaucoup de ces préparations sont bourrées de sucre et de graisses saturées voire détruisant les forêts tropicales….
Le plaisir de la cueillette
Mais avez-vous déjà gouté au plaisir d’une cueillette de noisettes dans la nature ? J’en conviens, c’est plus fastidieux que de les acheter dans le commerce. Mais il ne s’agit pas de facilité, ni de rapidité ou de rentabilité à ce moment-là. Quand vous êtes au calme en lisière de forêt, en relation avec cet arbuste et la beauté de ses fruits, vous pouvez vous laisser aller à l’instant présent. Goûter à la quiétude du moment, sentir le cadeau de recevoir ces fruits, faire le même geste que tant d’hommes et de femmes avant nous. Vous sentir relié à la nature et à l’abondance qu’elle nous offre…
Et quelle fierté de revenir avec un panier plein de noisettes. Quel plaisir de les partager alors que l’on sait d’où elles viennent. Quelle saveur exquise qui nous ramène au moment de paix que nous avons vécu en les cueillant… Pour moi c’est ça la cueillette. Une méditation, un échange subtil avec la nature, une fête ! Je comprends les peuples qui demandent la permission aux esprits de la nature avant de faire leurs récoltes. Il y a quelque chose de spirituel dans la cueillette. Parce que l’on touche à quelque chose qui nous dépasse.
Idées de recettes
Après de telles considérations, revenons, joyeusement, à nos petits plats. Je vous donne encore quelques idées de plats aux noisettes que j’aime faire :
- Salade de fenouil aux poires et aux noisettes avec une vinaigrette à l’huile de colza (ou de noisette !)
- Gratin de pommes de terre aux poireaux et aux noisettes (je le prépare sans produits laitiers, au lait de soja, avec les noisettes qui gratinent sur le dessus)
- Verrine de crème de pruneaux, noisettes et mascarpone (ou yaourt ou fromage blanc… c’est le mélange pruneaux et noisettes qui est fameux)
- Croquants aux noisettes, raisins secs et flocons d’avoine
Un ami à moi prépare une liqueur de noisettes maison, avec des noisettes cueillies, décortiquées et grillées par lui-même. Elle est à tomber, sa liqueur, un vrai bonbon ! Maintenant que j’ai plus de temps pour ce genre de choses, il faudra que je lui demande sa recette… Pour le moment, je vous donne une recette de chapatis aux chatons de noisetier, inspirée de mes recherches sur le noisetier et de la rencontre récente avec une cuiseuse de chapatis en Birmanie et ma recette de chatons au chocolat et purée de noisette.
A la semaine prochaine pour une nouvelle plante et une nouvelle recette !
Bonjour et merci de partager tout votre savoir.
Je vous découvre petit à petit et j’aime votre façon d’aborder toutes ces merveilles. Vos conseils sont précieux et très clairs.
J’ai une question concernant le Nombril de Vénus, j’aimerais l’associer à l’ortie dans une quiche, mais quelle proportion ? J’aimerais également y mettre du gaillet gratteron, mais que consomme t on exactement de cette plante, j’ai lu aussi qu’un certain papillon y pondait ses œufs….pouvez vous me renseigner et peut être me rassurer?! Merci, belle journée à vous. Pierrette.
Bonjour,
Pour la consommation des feuilles et des chatons de noisetier, est-ce que le noisetier rouvre est aussi comestible ?
Bonsoir,
Serait-il possible d’avoir vos sources concernant les vertus nutritionnelles des chatons de noisetier ?
Merci,
Pascale
Mes principales sources sont les auteurs suivants :
– François Couplan
– Markus Strauss
– Fleischhauer/Guthmann/Spiegelberger
– Gérard Ducerf
– Suzanne Fischer-Rizzi
– Samuel Taylor
– Claudine Luu/Anne Fournier
– Clothilde Boisvert
J’avoue que je n’ai pas noté de quels livres proviennent quelles informations exactement.
que du beau monde, ma foi, je fais confiance ++
J’ai testé les chapatis avec levure de boulanger à la poêle et également avec levure chimique et cuit au Vitaliseur, puis 1 petit coup à la poêle pour faire griller.
Top les deux, et tellement original !
Merci Nathalie, tes articles sont très complets et très agréable à lire.
Bonjour Nathalie,
Merci pour cet excellent article sur le noisetier. Nous avons testé les chapatis hier soir et c’était un vrai succès ! En version salé et sucré c’est génial. Je n’avais pas de levure de boulanger alors j’ai testé à la levure chimique. Ca n’a pas beaucoup gonflé. A voir pour une cuisson au four ? Et sans levure, vous pensez que ça peut donner quelque chose ?
A voir…
Je vais retourner en chercher 😉
Merci pour tous ces bons conseils.
Blandine
Bonjour et merci pour votre témoignage.
Il est tout à fait possible de faire les chapatis sans levure, ils seront juste moins aérés.
Bonne cueillette à vous !
j’aimerai savoir si il y a des incompatibilités avec certains médicaments comme les anti coagulants
Bonjour,
Je n’en connais pas mais je ne suis pas herboriste ni médecin donc pour être certaine je préfère que vous demandiez à quelqu’un de plus compétant que moi dans ce domaine.
bien aimé la lecture sur les chatons du noisetier:
peut-on les cueillir en ce moment? faut-ils les cueillir quand ils sont vert ou brun?
apres je les essaye avec ta petite recette.!
merci pour tous tes video.
Les chatons de noisetiers se cueillent à leur optimum quand ils sont bien jaunes et ouverts. Pas trop fermés et pas déjà brunis.
merci pour m’avoir repondu si vite je vais aller voir comment ils sont! belle continuation pour tes projets!!
fleurfleur
Bonjour,
Je suis ravie d’avoir découvert votre site et votre article sur les noisetiers dont je ne connaissais pas toutes les vertus.
J’ai un noisetier tortueux embelli actuellement par ses jolis chatons et souhaiterai savoir s’ils sont également comestibles comme ceux du noisetier commun. Peut-on également utiliser les feuilles du noisetier tortueux de la même manière que la description dans votre article ?
Merci par avance
Geneviève
Bonjour Geneviève,
Je n’ai malheureusement pas de réponse précise à votre question. Je connais les espèces sauvages mais pas les plantes ornementales. J’ai lu que le noisetier tortueux est un cultivar du noisetier Coryllus Avellana. Je suppose donc qu’il est également comestible mais je mets des réserves car je ne sais pas quelles modifications l’espèce d’origine a subie pour développer ce cultivar.
Nathalie bonjour !
Je découvre votre article sur le noisetier, paru l’an dernier ; les noisetiers sont couverts de chatons actuellement, quel plaisir de les regarder, de les admirer ! et d’en cueillir quelques-uns donc pour les faire sécher …je ne savais pas qu’elles étaient toutes les propriétés du noisetier ; quel arbre généreux !
Peut-on télécharger vos documents et la recette des chatons enrobés de chocolat ?! Si oui, comment faire ?!J’aimerais les conserver et qu’elles rejoignent mon classeur destiné précieusement à vos articles et recettes….
Un Grand Merci à vous pour le partage de vos connaissances et pour votre enthousiasme !!!
Bonjour Corinne,
Merci pour vos messages plein de dynamisme ! Je n’ai pas mis la possibilité de télécharger les recettes sur le blog mais vous pouvez faire un copier des recettes et les coller dans un fichier texte pour les imprimer.
Bien à vous
Nathalie
Nathalie bonjour !
Je découvre votre article sur le noisetier, paru l’an dernier ; les noisetiers sont couverts de chatons actuellement, quel plaisir de les regarder, de les admirer ! et d’en cueillir quelques-uns donc pour les faire sécher …je ne savais pas qu’elles étaient toutes les propriétés du noisetier ; quel arbre généreux !
Peut-on télécharger vos documents et la recette des chatons enrobés de chocolat ?! Si oui, comment faire ?!J’aimerais les conserver et qu’elles rejoignent mon classeur destiné précieusement à vos articles et recettes….
Une question si on consomme tous les chatons nous n’aurons pas de noisettes en juillet ,j’ajoute que je possede 6 noisetiers et que je les taille et me chauffe l’année d’après avec les coupes ,j’ai aussi essayer le plaisage qui n’a pas vraiment bien marché ,enfin je regrette de ne pas avoir su récupérer les chatons qui me ravissent toujours ,merci pour cet article tres complet ,je vais recuperer les chatons l’an prochain .
Les chatons sont les organes mâles du noisetier, donc ce qui se transforme en noisettes ce sont les petites fleurs femelles qui ressemblent à des bourgeons avec une petite houppe rouge. Mais vous avez raison, comme pour toute cueillette, il faut rester raisonnable et en laisser assez à la nature pour qu’elle se régénère et continue son cycle…
Que de découvertes sur ce blog, je suis vraiment fan !
J’ai maintenant hâte de goûter les chatons !
Merci beaucoup
Merci pour ton enthousiasme, Charlène ! Belles cueillettes sauvages à toi.
magnifique article ! j’ai adoré les recettes à la fin que je vais tester dès que possible !
merci merci merci !
Merci, Bridget ! J’ai expérimenté les chatons trempés dans le chocolat. C’est très sympa aussi ! Un cadeau original à apporter quand on est invité chez des amis. Bons essais !
Hello Nathalie,
Super cet article ! Je ne savais pas que le coudrier était l’autre nom du noisetier. J’en ai dans mon jardin, des jeunes et un vraiment grand. Tu as raison, c’est un super bon moment de les ramasser. Enfin moi je partage avec les écureuils et mes deux chiennes, il y en a assez pour tout le monde. Je vais tester les chatons et les feuilles aussi. Y-a-t-il une différence avec les noisetiers pourpres ?
Merci @+
Bonjour Isabelle, Tu m’apprends que les chiens mangent des noisettes ! Le noisetier pourpre est une plante ornementale qui vient du sud-est de l’Europe. Son nom savant est corylus maxima purpurea. D’après ce que je sais, ses fruits sont comestibles mais je n’ai pas d’informations sur ses propriétés. A bientôt !
J’adore l’infusion de feuilles de noisetier mais je n’ai pas encore testé la consommation des chatons.
Bonne expérimentation, Agnès !
Bonjour
Je suis ravie de la lecture de votre article. J’ai eu l impression de papoter avec une copine le long d’un sentier de balade.
Merci pour ces précieuses idées et tous vos partages. . Je me suis inscrite.
Gentiana.
Gentiana
Merci, Gentiana, pour votre joli commentaire. Soyez la bienvenue ! Vous avez un prénom prédestiné à vous intéresser aux plantes en plus 🙂
les jeunes feuilles ou celles de octobre c’est possible ?
Pour manger les feuilles de noisetier, il faut prendre les jeunes feuilles de printemps qui sont encore tendres.
Ai testé et je suis conquise. C’est goûteux et se méfie bien avecc saumon, fromage ou sucrées
Bonjour, je découvre les vertus du noisetier… Merci ! Oui je testerai.
Avec plaisir, Catherine. Je serais ravie d’avoir des nouvelles de vos expérimentations !
Merci, je lis toujours vos expériences avec plaisir ! J essaye aussi !