C’est l’automne et j’ai fait de nombreuses préparations aux plantes sauvages qui pourront me servir pendant tout l’hiver et même au-delà. Je vous présente mes bocaux aux plantes sauvages dans la vidéo ci-dessous :
- Prunelles lactofermentées
- Prunelles en saumure plus concentrée pour réaliser des « olives de prunelles »
- Liqueur de prunelles
- Liqueur de châtaignes
- Châtaignes stérilisées
- Glands de chêne débarrassées de leurs tanins et séchées pour en faire de la farine
- Confiture de cynorrhodons
- Poudre de cynorrhodon à partir des graines et de la pulpe, déchets de la confiture
- Poudre de cynorrhodon séchés
- Liqueur de poires sauvages
- Sirop de poires sauvages
- Graines d’ortie séchées
N’hésitez pas à commenter pour me dire sur quelle préparation ou plante vous aimeriez que je m’attarde un peu plus dans une prochaine vidéo.
Pour aller plus loin, vous pouvez déjà consulter les articles suivants :
Recettes aux prunelles sauvages
Comment utiliser le cynorrhodon ?
Graines d’ortie – un superaliment local et gratuit
Transcription du texte de la vidéo « mes bocaux aux plantes sauvages »
Bonjour, nous sommes en automne et aujourd’hui je vais vous montrer quelques-uns de mes bocaux aux plantes sauvages que j’ai faites récemment et qui vont pouvoir me servir pendant les mois d’hiver et même au-delà. Je vais vous présenter chacune de ces réserves brièvement et vous pourrez commenter la vidéo en disant sur quelle préparation vous aimeriez que je m’attarde un peu plus dans une prochaine vidéo.
Les prunelles
Alors déjà, commençons par ces pots qui sont à base de prunelles, donc le fruit du prunellier qu’on appelle aussi épine noire. J’ai fait trois préparations différentes… avant les gelés ! Parce qu’il n’y a pas forcément besoin d’attendre les gelées pour déjà faire des choses avec les prunelles qui sont très âpres avant les gelés hein, donc pas très agréables à manger comme ça. Mais là je les ai mises en saumure à 3 % pour les lactofermenter avec la méthode classique de lactofermentation. Donc ces prunelles, je vais pouvoir les utiliser dans des vinaigrettes, dans des petites farces ,des choses comme ça. Là, j’ai mis des prunelles aussi dans une saumure mais une saumure un peu plus chargée en sel. Je vais les égoutter maintenant et je vais mettre les prunelles dans de l’huile d’olive et dans quelques temps ça va me faire comme des olives locales sauvages. Bon, avec l’huile d’olive quand même, mais ça aura un super goût. Très sympa dans les salades, à l’apéro et cetera. Et une troisième préparation avec les prunelles ramassées avant les gelés où elles sont encore âpres. Je les ai mises dans de l’alcool et ça nous va nous faire une super liqueur fruitée, très très bonne. Donc pour le moment c’est en train de macérer dans de l’alcool pour fruits.
Les châtaignes
Devant on a une autre liqueur qui est en train de macérer avec des châtaignes, donc j’ai fait un mélange de châtaignes épluchées, fraîches et aussi des châtaignes cuites donc là ça macère depuis quoi… depuis de deux trois semaines et ça sent bien déjà la châtaigne, donc je vais bientôt pouvoir filtrer, rajouter du sucre (ici j’ai mis de l’alcool un peu plus fort donc ça va être un sirop de sucre) et on va pouvoir se régaler avec cette liqueur. Avec modération, bien sûr. De toute façon tout ce qui est alcool c’est plus pour les amis que pour moi… Alors châtaigne… parlons aussi de châtaignes stérilisées !J’ai voulu faire un essai parce que c’est ce qu’on achète en bocal en fait les châtaignes qu’on va mettre dans les repas de Noël et cetera. Et là, je les ai faites moi-même : donc épluchées, mises donc cru dans un bocal et j’ai mises à stériliser tout simplement. Et ça se tient donc longtemps.
Le cynorrhodon
J’ai aussi fait ça… j’adore ! Et j’adore la couleur aussi : la confiture de cynorrhodon, le fruit de l’églantier qui est très riche en vitamine C. Et cette vitamine C a la particularité d’être assez stable lors de la cuisson, donc même en confiture il y a encore plus de vitamine C que si on faisait cuire des oranges par exemple. Et vous avez toujours, quand vous faites la confiture… vous passez dans un moulin à légumes et vous avez les graines qui restent collées au moulin à légumes que vous pouvez mettre sur le compost… Mais non, pas forcément ! J’avais donc ces graines où il y avait encore pas mal de chair qui était collée autour des graines et j’ai fait sécher ça je l’ai moulu. Et ça, ça contient aussi plein de bonnes choses, donc encore un peu de vitamine C mais dans les cynorrhodons il y a aussi plein de minéraux et cetera. Donc ce qui aurait pu être un déchet est devenu un complément pour mettre dans les yaourts ou pour en faire des pâtisseries et cetera. Et toujours avec le cynorrhodon, ici c’est de la qualité crue parce que là j’avais déjà fait cuire les cynorrhodons pour les passer au moulin à légumes, donc ça c’est cuit. Ici j’ai tout simplement coupé les cynorrhodons en deux, je les ai fait sécher et moulu et ça c’est vraiment un super complément alimentaire très très riche en vitamine C et aussi en minéraux et plein de bonnes choses. Donc ça je vais pouvoir m’en servir, c’est précieux.
Les glands de chêne
Qu’est-ce que j’ai d’autre… des glands séchés. Alors les glands vous savez on ne peut pas les manger directement comme ça, c’est beaucoup trop riche en tanins ce qui n’est pas bon pour notre organisme et en même temps ce n’est pas bon du tout au goût. Donc je les ai lessivés et j’ai je les ai fait sécher là, une fois lessivés de tous les tanins. Donc là je les ai fait sécher et je les garde comme ça pour les broyer pour en faire de la farine quand j’en ai besoin, pour faire des des petites pâtisseries, des galettes, des petits gâteaux et cetera, mettre de la farine de glands dans des pains et des choses comme-ça.
Les poires sauvages
Et puis, en dernier, nous avons nos petites poires sauvages que j’ai trouvées en Provence, le poirier à feuilles d’amandier. Je les ai mises là aussi dans l’alcool pour faire une liqueur de poire sauvage, c’est super bon. Et j’ai fait aussi un essai, j’ai coupé les poires en petits morceaux, j’ai juste mis du sucre dessus, donc j’ai j’ai fait des couches : sucre, poire, sucre, poire. Et là s’est devenu une un sirop, j’ai mis un brin de lavande aussi parce que j’étais en Provence, et ça sent super bon, j’ai goûté tout à l’heure, après quelques temps de macération. Mais vraiment c’est un délice et avec ça vous pouvez faire des supers cocktails par exemple ou alors parfumer vos yaourts et des choses comme ça. En plus c’est cru hein là ce n’est pas cuit. Voilà quelques exemples de réserves et bocaux aux plantes sauvages que vous pouvez faire au plantes sauvages.
Les graines d’ortie
Ah, une dernière chose ! Ça, je m’en sers beaucoup pendant l’hiver, ce sont les graines d’ortie que j’ai tout simplement fait sécher et ça c’est vraiment un complément alimentaire, un super-aliment gratuit, local, qu’on trouve en abondance et à côté duquel vous ne devriez pas passer, parce que ça c’est vraiment à la disposition de tout le monde ! Les graines d’ortie qui sont très riches en vitamines en minéraux, en acide gras polyinsaturés et cetera. Donc juste séchées et puis saupoudrées dans vos mueslis, sur vos tartines, dans vos salades et cetera.
Pour aller plus loin et réaliser vos bocaux aux plantes sauvages
Alors de quelle préparation aimeriez-vous que je parle un peu plus dans une prochaine vidéo ? Dites-le dans les commentaires sous cette vidéo-là. Et vous pouvez aussi déjà chercher – j’ai déjà pas mal d’infos sur une grande partie de ces plantes-là, de ces préparations-là sur mon blog plantes-sauvages-comestibles.com. Vous pouvez utiliser la fonction recherche, donc la petite loupe qu’il y a sur mon site. Vous mettez « gland » par exemple, vous mettez « prunelles » et vous allez tomber sur les articles où j’en parle. En même temps, quand vous êtes sur mon site plantes-sauages-comestibles.com, vous pouvez aussi télécharger mon livret gratuit des 10 recettes indispensables pour cuisiner les plantes sauvages. Et si vous voulez aller bien plus loin encore sur les plantes sauvages comestibles vous pouvez suivre ma formation en ligne. Pour ça rendez-vous aussi sur le site. Je l’ouvre trois fois par an, cette formation, donc si vous êtes intéressé n’hésitez pas à laisser votre adresse pour être dans les premiers au courant de la prochaine ouverture de la formation. Je vous dis bonnes réserves à vous et à bientôt !