Le lamier jaune (Lamium galeobdolon) est une des 4 espèces les plus courantes de lamier. Celui-ci pousse de préférence en forêt et a les fleurs jaunes. Je l’utilise dans diverses préparations comme les autres espèces de lamier.
Reconnaître le lamier jaune
Le lamier a donné le nom à la famille botanique des Lamiacées. Les caractéristiques de cette famille sont les suivantes :
- Une tige carrée (à quatre faces)
- Les feuilles opposées (une feuille en face de l’autre)
- Les feuilles décussées (chaque paire de feuilles est décalée de 90° de la paire des feuilles du dessus et du dessous)
- Des fleurs bilabiées (à deux lèvres, qui ressemblent à une gueule).
D’ailleurs, « lamia » veut dire gueule.
Feuilles et fleurs du lamier jaune
Le lamier jaune a des feuilles qui ressemblent à première vue aux feuilles d’ortie, surtout quand la plante n’est pas encore en fleurs. Par contre, si vous regardez de près et si vous touchez la feuille vous vous apercevez qu’elle est plus velue que celle de l’ortie et surtout non-piquante !
Quand le lamier jaune est en fleurs les feuilles deviennent plus allongées et plus minces.
Les fleurs sont magnifiques, d’un jaune or. Elles sont assez grandes, 2,5 cm souvent, et elles sont placées juste au- dessus des feuilles. Elles sont regroupées autour de la tige en étoile, ce que les botanistes appellent « disposées en verticile).
La floraison s’étale d’avril à juin.
Une fois les fleurs tombées leurs calices restent visibles : des sépales vertes soudées et pointues juste au-dessus des feuilles.
Comment cuisiner le lamier jaune ?
Si vous froissez une feuille vous allez sentir une odeur assez boisée. Vous pouvez insister un peu il se dégagera une odeur rappelant légèrement le champignon.
L’odeur est assez forte et le lamier n’est pas la plante que je ferai goûter en premier à une personne néophyte qui n’a jamais mangé de plantes sauvages.
Mais personnellement je l’aime beaucoup. Je le prépare en quiche, en poêlée de légumes, en épinards dans une crêpe farcie, dans une soupe etc.
Crue, la plante garnie parfois mes salades et je prépare mon fameux pâté végétal au lamier. Avec n’importe quel lamier d’ailleurs.
Cueillir le lamier jaune quand il est abondant
Je vous avoue que je n’utilise pas beaucoup le lamier jaune. Pour la simple raison que j’ai beaucoup plus de lamier tacheté (et au printemps le lamier pourpre) autour de moi.
Il n’y a qu’une forêt que je connais proche de chez moi où je trouve du lamier jaune. Alors je préfère juste en ramener quelques bruns fleuris pour le plaisir d’une jolie décoration de salade. Et laisser le reste s’épanouir dans la nature…
C’est une des règles de base de la cueillette sauvage : s’assurer que la plate que l’on veut cueillir n’est ni rare ni protégée et qu’elle pousse en abondance.
En savoir plus sur les différentes espèces de lamier
Pour aller plus loin sur les différents lamiers, je vous conseille la lecture de mon article complet à leur sujet « Et si on mangeait du lamier » dans lequel vous trouvez aussi la recette des gnocchis au lamier.
Bonne cueillette à vous !
Coucou Nathalie! J’ai essayé ta recette, avec un mélange d’épiaire et de feuilles de violette. C’est tout à fait délicieux! Mais hélas les gnocchi ce sont bien défaits à la cuisson ;-(
Dans mes livres de recettes, je plus souvent il y a dés oeufs – ça tiendrait mieux, non? Pourquoi as-tu préféré joe recette sans oeuf? Ou alors que fais-tu pour qu’ils ne se défassent pas?
Bonjour Danielle,
Tu peux ajouter de l’oeuf sans problème. Je ne me rappelle plus pourquoi je n’en ai pas mis dans cette recette mais en tout cas chez moi ça fonctionne bien… Dans ton cas il aurait peut-être fallu rajouter un peu de farine pour que ça tienne bien (ou de l’œuf mais qui aurait nécessité de la farine également du coup).
C’est peut-être que j’ai utilisé de la farine d’épeautre…. je retenterai le coup – avec de l’égopode peut-être! Merci pour ta réponse!