« Il ne faut pas manger de baies sauvages qui poussent trop près du sol » – ce mythe a la vie dure. C’est la première phrase d’un article récent sur le site de la Tagesschau (le journal télévisé le plus vu en Allemagne). En effet, la peur de la « maladie du renard », l’échinococcose alvéolaire, est très répandue parmi les personnes qui souhaitent se mettre à la cueillette des plantes sauvages. La question autour du « pipi du renard » m’est posée quasiment à chaque fois que j’anime une sortie à la découverte des plantes sauvages comestibles.
Mais qu’en est-il vraiment ?
À l’aide de l’article allemand en question dont vous trouvez la traduction en fin de cet article ainsi que d’autres sources que je vais vous citer, nous allons essayer d’y voir plus clair. Nous allons d’abord voir qu’est donc cette maladie au nom compliqué, nous interroger sur certaines idées reçues et finalement se poser la question qui vraiment doit se protéger contre l’échinococcose alvéolaire.
Qu’est-ce que l’échinococcose alvéolaire ?
C’est une maladie due à la larve d’un ver de la famille des Taeniidae (ténia) : Echinococcus multilocularis. Chez l’Homme cette maladie affecte le foie et peut être fatale si elle diagnostiquée trop tard. Elle ressemble alors à un cancer du foie.
Mais comment on fait pour l’attraper ?
Pour voir ça, allons nous pencher sur une première idée reçue.
Le pipi du renard ?
L’idée reçu très répandue est que ce serait l’urine du renard qui serait responsable de la transmission du parasite. Non !
Allons voir le cycle du ver entre hôte définitif et hôte intermédiaire.
Le renard est ce qu’on appelle l’hôte définitif du ver Echinococcus multilocularis. Le parasite s’installe dans ses intestins, d’ailleurs sans que le renard infesté montre des symptômes particuliers. Le ver s’installe dans ses intestins. Lorsque il « atteint la maturité sexuelle, il pond des œufs qui sont ensuite éliminés dans les excréments de l’hôte et se retrouvent alors dans l’environnement » (1). Les excréments ici en question sont bien les crottes de renard.
Contrairement à l’idée reçu, les urines du renard ne transmettent pas l’équinocoque.
Une fois que les oeufs sont rejetés dans l’environnement, le cycle du parasite continue. « Les hôtes intermédiaires (micro-mammifères : campagnols, etc.) ingèrent accidentellement les oeufs de parasites en consommant des végétaux souillés par des excréments infestés. » (2) Les larves s’installent dans le foie ou les poumons de ces hôtes intermédiaires. Quand un renard attrape et mange un rongeur porteur, les larves sont de nouveau libérées au niveau de l’intestin de celui-ci et le cycle est bouclé.
Par quel moyen alors nous, humains, nous nous contaminons ? Pour y voir plus clair il est important de se rendre compte que le renard n’est pas le seul vecteur du parasite.
Le renard seul porteur ?
Même si le renard est l’hôte principal, en tout cas celui dont on parle la plupart du temps, « les chiens qui aiment fouiller la terre ou chasser les souris ont un risque accru de devenir eux-mêmes des hôtes » (1).
Sur la page du Ministère de l’Agriculture français sur l’échinococcose alvéolaire on peut lire : « la transmission à l’Homme se fait exclusivement par voie orale. Il ingère accidentellement d’oeufs microscopiques du parasite présents sur des végétaux infestés (légumes, champignons, baies sauvages) ou en portant à la bouche des mains contaminées par les oeufs présents sur le pelage d’animaux porteurs (chiens, chats). » (2)
La contamination de l’homme peut donc se faire par différents moyens :
- Les travaux de jardinage et d’agriculture
- La consommation de légumes (légumes du jardin, du commerce… à partir du moment où on ne peut pas exclure qu’ils aient été en dehors des territoires des renards, chiens, voire des chats), de champignons, de baies (sauvages ou cultivées… – comment exclure qu’un chien ou un chat n’ait pas fait ses besoins dans un champs de fraises ?)
- Le fait de caresser un animal porteur
Dans ce contexte il est intéressant de lire le constat que fait l’infectiologue interviewée dans l’article sur le site de la Tagesschau : « Chez les personnes qui aiment cueillir des champignons et des baies sauvages pendant leurs loisirs aucune augmentation de la fréquence de l’échinococcose n’a été constatée. » (1)
Ben voyons !
Une particularité liée à la « maladie du renard » est également intéressante :
L’échinococcose passe souvent inaperçue pendant des décennies
« La maladie reste asymptomatique pendant une période allant jusqu’à 10 à 15 ans. » (2) Le diagnostic n’est généralement posé qu’après toutes ces années.
Alors comment incriminer avec certitude les fraises des bois ou le pissenlit mangé il y a 10 ans après une cueillette en forêt plutôt que le manque d’hygiène au contact d’chien ou après des travaux de jardinage ?
D’après l’infectiologue allemande « le nombre de malades travaillant dans l’agriculture est supérieur à la moyenne…, les propriétaires de jardin devraient faire attention » (1) et elle considère les propriétaires de chien comme groupe à risque.
Vous vous posez peut-être la question suivante :
Quels sont les symptômes de l’échinococcose ?
Au départ il s’agit de signes faibles qu’on met rarement en lien avec la maladie.
« Toutefois, on observe généralement :
- une altération de l’état général
- des douleurs abdominales (du côté droit de l’abdomen)
- un ictère ( jaunisse)
- une augmentation du volume du foie
- une perte de poids
- des signes caractéristiques d’insuffisance hépatique.
Cette affection ressemble beaucoup à un cancer du foie, maladie avec laquelle l’échinococcose est souvent confondue. » (3)
Pour vous rassurer, sachez portant que :
Le système immunitaire fait son job
« Dans 99 pour cent des cas, les œufs sont combattus par le système immunitaire » (1), toujours selon l’infectiologue interviewée. Selon le Ministère de l’Agriculture « la contamination n’entraîne que rarement une maladie » (2).
Ouf !
… Mais quand-même, la maladie existe, on en parle quand-même pas mal, il peut arriver qu’on ait avoir une baisse du système immunitaire… Quel est donc le nombre de personnes vraiment atteint ?
Et le nombre de cas ?
Même s’il a été en hausse entre 2006 et 2015 (3), en France le nombre de cas rapporté par an n’est d’environ 30 (41 cas en Allemagne en 2022). « Être frappé par la foudre est donc plus probable que de contracter l’échinococcose alvéolaire. » (1)
A méditer…
Ce qu’il faut savoir également en lien avec l’échinococcose c’est que la maladie n’est pas présente partout sur le territoire français. Même si on constate une expansion par rapports aux zones touchées depuis longtemps (Franche Comté notamment), certaines régions semblent rester peu ou pas touchées.
Je vous laisse consulter les cartes que j’ai trouvées (3), (4) (voir les liens en bas de cet article).
Alors… se priver de cueillette sauvage ?
Vu les faits énumérés, il me parait incohérent voir injuste (pour moi qui défends la « cause » de la cueillette sauvage) de parler du risque de l’échinococcose alvéolaire à chaque fois qu’il est question de plantes sauvages comestibles mais rarement, voire jamais, quand on parle de chiens et de chats, de fraises de plein champ ou de potager…
Ok, la maladie existe mais on prend autant de risque de caresser un chien et de ne pas se laver les mains après que de gratter la terre au fond de son jardin sans les mêmes mesures d’hygiène ou même de manger des fraises achetées au commerce sans les laver…
Quelles précautions ?
Pour se protéger, voilà quelques les précautions recommandées :
- Se renseigner si on est dans une zone à risque (voir les liens (3) et (4) si-dessous).
- Être particulièrement prudent si on a une insuffisance immunitaire.
- Se laver les mains après avoir été dans la nature, après avoir fait des travaux de jardinage ou d’agriculture et après avoir caressé chiens ou chats.
- Bien laver ses cueillettes sauvages, les cueillettes de son jardin et même les légumes et fruits du commerce.
- Vermifuger régulièrement ses animaux de compagnie si on est propriétaire de chiens ou de chats
- Et si un doute persiste, cuire simplement les cueillettes, légumes ou fruits : la cuisson au-dessus de 60° tue le parasite.
Les liens utiles
(1) Article du site de la Tagesschau intitulé « Wer sich vor dem Fuchsbandwurm schützen sollte » (« Qui doit se protéger contre l’échinococcose alvéolaire ? » ; voir la traduction complète ci-dessous)
(2) Page du Ministère de l’Agriculture français sur l’échinococcose
(4) Bulletin d’information de l’ANSES avec carte du projet de cartographie de l’échinococcose alvéolaire
Traduction de l’article allemand : Qui doit se protéger contre l’échinococcose alvéolaire ?
Mise à jour : 13.08.2024 15:41
« Il ne faut pas manger de baies sauvages qui poussent trop près du sol » – ce mythe a la vie dure. La raison : l’inquiétude face à l’échinococcose alvéolaire, une maladie due à la larve d’un ver de la famille des Taeniidae (ténia) : Echinococcus multilocularis. Mais les spécialistes lèvent partiellement l’alerte.
Par Marlène Seibold, SWR (Südwestrundfunk)
Echinococcus multilocularis un parasite qui peut être mortel pour l’homme s’il n’est pas traité. Cela reste toutefois très rare. En Allemagne, selon l’Institut Robert Koch (RKI), on trouve ce parasite surtout dans les Länder (équivalent des régions) du sud. Comme son nom allemand l’indique (« Fuchsbandwurm » = ténia du renard), il infecte surtout les renards, mais aussi d’autres mammifères comme le chien viverrin.
L’échinococcose, dû à un parasite
Chez les animaux ou les hommes infestés, il se niche dans l’intestin grêle et peut atteindre une taille de quatre millimètres. Lorsque le ver atteint la maturité sexuelle, il pond des œufs qui sont ensuite éliminés dans les excréments de l’hôte et se retrouvent alors dans l’environnement. Les descendants peuvent ainsi infester d’autres hôtes – par exemple l’homme.
Les larves passent souvent inaperçues pendant des décennies
Les humains sont généralement infectés par l’ingestion accidentelle d’œufs du parasite. Une fois dans l’organisme, les œufs se transforment en larves et se nichent en premier lieu dans le foie. Pendant des années, ils y forment des excroissances tumorales.
Le diagnostic de la maladie n’est généralement posé qu’après des années, voire des décennies. La raison en est que les symptômes, bien que présents, sont relativement peu spécifiques, par exemple la fatigue ou les douleurs dans la partie supérieure de l’abdomen. Une fois diagnostiquée, la maladie du ténia du renard est généralement facile à traiter, par exemple avec des vermifuges ou par des opérations.
Maladie professionnelle échinococcose
Il est frappant de constater que le nombre de malades travaillant dans l’agriculture est supérieur à la moyenne, explique Beate Grüner. Elle est responsable de la section d’infectiologie clinique à la clinique universitaire d’Ulm. Pour elle, une infection par l’Echinococcus multilocularis est quasiment une maladie professionnelle.
Les propriétaires de jardin devraient faire attention
Mais d’autres groupes de personnes ont également un risque accru d’entrer en contact avec les œufs du ver parasite. Il s’agit par exemple des personnes qui ont un potager. En effet, il n’est pas rare « qu’on finisse par avaler les œufs qui se sont collés aux mains après avoir travaillé dans le jardin », explique Beate Grüner.
Propriétaires de chiens = groupe à risque
Les chiens qui aiment fouiller la terre ou chasser les souris ont un risque accru de devenir eux-mêmes des hôtes. Ainsi, les propriétaires de chiens pourraient également être davantage en contact avec des œufs du parasite, explique l’infectiologue.
Elle lève toutefois l’alerte chez les personnes qui aiment cueillir des champignons et des baies sauvages pendant leurs loisirs : aucune augmentation de la fréquence de l’échicococcose n’a été constatée dans ce cas.
Le système immunitaire lutte contre les œufs
En effet, la plupart des gens entrent en contact avec les œufs d’Echinococcus multilocularis au cours de leur vie. Mais dans 99 pour cent des cas, les œufs sont combattus par le système immunitaire et n’atteignent pas le stade larvaire. C’est pourquoi seule une petite partie des personnes infectées tombent malades, selon Grüner. Les personnes immunodéprimées sont toutefois particulièrement menacées.
Davantage d’infections dues à l’augmentation de la population de renards
Le nombre de personnes atteintes par l’échinococcose alvéolaire a considérablement augmenté en Allemagne au cours des 20 dernières années. Alors que neuf cas ont été signalés en 2001, le nombre est passé à 41 cas confirmés en 2022, selon le RKI. Être frappé par la foudre est donc plus probable que de contracter l’échinococcose alvéolaire.
L’augmentation du nombre de cas est surtout due à l’accroissement de la population des principaux hôtes, comme les renards et les chiens viverrins, favorisé par le succès de la lutte contre la rage, explique l’Institut Robert Koch.
Un autre facteur serait l’avancée croissante des animaux sauvages dans les zones urbaines. En raison de la faible présence d’ennemis naturels et de l’abondance de nourriture dans les zones résidentielles, la probabilité de rencontres entre l’homme et le renard aurait augmenté.
Le risque d’infection reste faible
Malgré ces évolutions, le risque d’infection reste faible, souligne l’infectiologue Grüner. Les mesures d’hygiène protègent d’une infection. Mais comme une infection par le ténia peut avoir des conséquences désagréables, il serait judicieux d’endiguer le risque résiduel par des mesures d’hygiène simples.
Mesures de précaution contre l’échinococcose
Il faut laver tout ce qui pourrait potentiellement être infecté, conseille Grüner, y compris les baies cueillies au ras du sol. Il est tout aussi important de se laver les mains après avoir été en contact avec la terre ou après avoir jardiné, après avoir caressé un chien ou après avoir effectué des travaux agricoles. En outre, les propriétaires d’animaux domestiques devraient penser à vermifuger régulièrement leurs chiens et leurs chats, explique l’experte.
Bonjour Nathalie,
Merci pour votre vidéo très détaillée, appuyée par la traduction de l’article du journal Allemand.
Cette mise au point qui va nous permettre de combattre toutes ces idées reçues et défendre tant la cueillette sauvage, que les animaux dits sauvages et injustement pourchassés, et domestiques.
Personnellement, je fais confiance à mes pratiques d’hygiène et à mes défenses immunitaires.
Merci pour cet article, et aussi pour le commentaire de Pascale qui remet les pendules à l heure !
Oui, au lieu d écouter les états nous faire peur avec l échinococcose, il faut diffuser, ou plutôt remettre dans les habitudes, le fait de se vermifuger régulièrement, dés l enfance, et ce de manière naturelle, donc sans médicament ! On évitera alors beaucoup d autre problèmes de santé durant notre vie !
Bonjour,
habitant le sud de la Belgique qui est une région à risque pour ce parasite (plus de 60% des renards porteurs), je garde quand même à l’esprit la possibilité d’être infectée par ce parasite. D’abord parce qu’il est bien présent par ici, ensuite parce que les renards sont gourmands et mangent les petits fruits, donc fréquentent les mêmes buissons sauvages que moi et parfois même mon jardin (framboises, myrtilles, mûres de roncier), pour toutes ces raisons j’évite de cueillir les fruits trop près du sol (à l’exception des fraises: tant pis).
Je mange quand même ma salade potagère et je cueille aussi des plantes sauvages. Je vermifuge mon chat et n’ai pas de chien (d’autres parasites transportés par les crottes de chat peuvent se retrouver facilement au potager, surtout quand les chats sont de bons chasseurs).
Pour les plantes sauvages: les renards ont leurs rituels en laissant leur carte de visite en hauteur et bien visible, ce qui est assez pratique pour détecter leur présence ou passage. Les chiens ne devraient normalement pas « divaguer » seuls dans la nature (et ils ne viennent pas au jardin).
Je crois, d’après d’autres sites, que le lavage n’est pas suffisant (voir le lien ci-dessous), et c’est vrai que le corps est le plus souvent capable de faire face à ces parasites, mais je resterai prudente: les champignons sont cuits et le plus souvent les myrtilles finissent en confiture ou en tarte cuite.
Le faible nombre de cas est peut-être aussi du aux recommandations (pour ma part j’en parle aux parents d’enfants qui migrent vers la campagne, sans alarmisme mais pour qu’ils soient avertis et attentifs quand même). Ceci dit c’est sûr que les agriculteurs et maraîchers sont les plus exposés.
Je ne sais si le déparasitage par appâts est fait systématiquement dans le sud de la Belgique, ce serait bien si c’était le cas, comme ça a été fait pour la rage: par largage par hélicoptère d’appâts porteurs du vaccin antirabique, ce qui a très fortement diminué la fréquence de cette maladie tant du côté belge que français de la frontière.
Contrairement à ce qui est dit dans l’article que vous présentez le traitement chez l’homme est semble-t-il lourd et long (et parfois inefficace).
https://biodiversite.wallonie.be/fr/echinococcose.html?IDC=6527
pouvez-vous me dire comment vous lavez les fruits légumes ou autres récoltes de la campagne ? l’eau et le vinaigre blanc suffisent-ils? une amie laisse ses légumes tremper plusieurs heures dans l’eau vinaigrée , est-ce nécessaire? je vous remercie de votre réponse
Bonjour,
L’ajout de vinaigre à l’eau de lavage peut aider à éliminer des bactéries qui se trouveraient sur les plantes, fruits et légumes. Par contre le vinaigre n’a pas d’impact sur les parasites, ni sur l’échinocoque, ni sur la douve du foie.
Un bon lavage sous l’eau courante peut aider à enlever des oeufs d’échinocoque qui se trouveraient sur les aliments. Par contre ceci n’est pas le cas pour les larves de douve du foie qui sont enkystées sur les plantes et qui ne sont pas retirées par le lavage.
merci pour ces informations. vous mentionnez toutes les méthodes sauf une pour se protéger: se vermifuger soi-même regulièrement. Au moins une fois par année avec un traitment par les plantes ( dons l’artémise, noyer noir) qui doit durer 4 mois pour attaquer les 4 phases de développement des parasites (qui résident à chaque phase dans une partie différente du corps) (que je sâche).
L’anthrax se trouve dans les sols de jardin aussi. On va tout de même pas devenir hystérique …!
Cette hystérie ne fait partie du plan de contrôle mentale et physique que des psychopathes de l’OMS et co. essayent de mettre en oeuvre pour empêcher les gens de jouir de la nature, des animaux, es animaux de compagnie, de s’alimenter soi-même, d’avoir des connaissances sur la natures et les plantes. Combien de fois on entend : ne cueillez pas de champignons cest dangereux ! En Oregon (USA) je crois , il y déjà interdiction d’avoir un potager…eh ouais et ça va se répandre… On veut toujours nous faire croire qu’on se préoccupe nous, que notre santé leur tient à coeur, quand c’est stricetement l’inverse. Ils veulent notre peau pour ne pas dire nos âmes aussi…et tous les moyens sont bons!
il n’y pas si longtemps que ça , jusqu’au au milieu du 20e siècle, que tous les écoliers étaient vermifugés 2x par année systématiquement.
Enfin!
Merci pour cet article qui dit enfin les faibles risques, les moyens de limiter ce risque. La rumeur sur l’urine doit dater des premiers cas connu de cette maladie, et donc de l’absence de connaissance et reste tenace.
Comme pour tout un peu de bon sens et en cas de doute, cuisson.
Encore merci pour votre article (et les autres)
Merci pour ces infos qui m’ont toujours semblé être du bon sens.
pour en savoir plus : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89chinococcose
Bravo et merci pour le résumé bien documenté !
Bonjour Nathalie,
Un tout grand merci pour cet article et sa traduction…
Enfin une mise au point claire et instructive…
Le « marché » de la peur est très porteur et à la vie dure, bien triste tout ça…
Je vais garder précieusement ce mail, et pouvoir le montrer à d’autres personnes…ouvriront-elles les yeux ? Je n’en sais rien, ou plutôt si, certaines personnes sont d’indécrottable paniqueuses sans raison, tout ça parce que « on l’a dit à la tv »
Quant aux précautions, elles relèvent tout simplement du bon sens…comme pour beaucoup de gestes du quotidien…
PS : merci pour tous vos articles et vidéos que je découvre toujours avec grand plaisir…
André D.